• Le SDNV dans le futur DSM-V

    http://www.dsm5.org/ProposedRevision/Pages/proposedrevision.aspx?rid=94

     

    Attention aux nouveaux critères plus larges des TSA qui peuvent brouiller les frontières. Même si l'on admet les nombreux chevauchements, on ne ne peut nier les différences entre autisme, Asperger, SDNV.

    Si c'est pour rendre compte de la diversité des autismes dans le but d'un meilleur dépistage, d'une meilleure prise en charge, l'intention est louable.

    Si c'est pour situer les différents profils sur une échelle de gravité, elle ne rend absolument pas compte de la réalité.

    Un Asperger sans difficultés scolaires, n'aura pas cependant les compétences sociales nécessaires pour évoluer dans la société (autonomie, travail...) et fera face exactement aux mêmes difficultés qu'une personne dite "plus sévèrement touchée".

    Quant à la situation d'une personne SDNV non Asperger, parfois relativement à l'aise (voire trop) en situation duelle et qui peut faire illusion, sans troubles obssessionnels compulsifs et sans comportements restreints ou répétitifs, mais avec des troubles massifs des apprentissages et dans l'incapacité à décoder une partie de l'information verbale et surtout l'information non verbale (gestes, posture etc.), cela sans compter l'hyper ou l'hypo sensibilité aux stimuli de ttes sortes, on peut préjuger qu'elle ne situe absolument pas sur le continum doux de l'autisme... plutôt sur le continum grave (mais sans fatalité) des troubles d'apprentissages !!

    Le spectre de l'autisme : le maître mot de la mesure... la mesure de quoi ? 

    Le SDNV n'a rien à voir avec l'autisme même si l'intégration dans "le moule" entraîne un combat permanent à mener et avec un parcours semblable à ce qui est connu dans l'Asperger ou l'autisme de haut niveau.

    En effet, même dans l'empathie et la recherche d'amitié, elle sera soumise à des revers scolaires puis professionnels,sentimentaux et amicaux qui la mettront dans la relative quasi impossibilté à s'intégrer dans la société. Le cumul de "l'excentricité" (codes sociaux, capacité à s'adapter au travail, l'inconnu, odeurs, bruits etc.) et des difficultés d'apprentissages, doit-il obligatoirement être "compris" comme une manifestation plus ou moins légère de l'autisme ?

    Après le "tout dyslexique", le "tout autisme", la nouvelle mode en 2013 ? 


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