• SDNV/Autisme/TAC/ et Dyspraxie

    Compilation



    Il est admis que les enfants souffrant de TA (troubles d'apprentissage) puissent rencontrer des difficultés sur le plan social à cause de leur échec scolaire. 

    Ceux, plus rares, qui présentent "en plus" un trouble des compétences sociales à l'origine de leurs difficultés sociales, ne sont généralement pas dépistés. Ce sont leurs habiletés académiques déficitaires ou leur retard moteur qui occupent le devant du tableau.

    Rappelons qu'au delà des difficultés scolaires toujours présentes dans le SDNV, celui-ci se caractérise avant tout par un trouble des compétences sociales chez un enfant par ailleurs indemne de symptômes liés à l'autisme. Son éventuelle maladresse motrice n'est donc pas le "marqueur" essentiel du syndrome. En clair, on peut avoir un trouble de la coordination motrice ou/et une dyspraxie sans être SDNV. Ce qui signifie que les étiquettes : "dyspraxie" et "SNV" ne sont absolument pas des synonymes. 


    Le SDNV est un trouble strictement neurologique, ayant pour origine supposée un dommage de la substance blanche cérébrale ou une anomalie, pas nécessairement visible. 

    La myéline (substance blanche cérébrale) = sorte d’isolant de l’axone, celle-ci augmente la vitesse de conduction de l’influx nerveux, c'est-à-dire le traitement de l’information. 

    S’il y a une interruption précoce de l’élaboration du système nerveux central (SNC), le fonctionnement de l’hémisphère cérébral droit est alors plus susceptible d’être compromis. En cas de dommage direct subi par l’hémisphère droit (traumatisme, tumeur…), sa capacité à fonctionner correctement peut être réduite. Cela crée une situation où le côté gauche du cerveau compense pour la plupart des fonctions normalement mieux effectuées par le côté droit. 

    RAPPEL
    Le SDNV est une déficience développementale qui entraîne des troubles des apprentissages. Ce syndrome fait partie d'un groupe particulier de désordres neurologiques qui ont pour origine commune un dysfonctionnement de la matière blanche cérébrale. 

    Présentation de ceux-ci selon le degré d'impact : 

    A variety of problems can occur with that white matter than lead to disability. Damage to the white matter is commonly seen as the primary causal factor in Nonverbal Learning Disorder (Ball et al., 2001), and may similarly be related to Asperger Syndrome, (Ellis & Gunter, 2002). Damage to or removal of the myelin in the brain and covering the axons, demyelination, is the cause of some diseases or disabilities, like Alexander disease, (Bernardi et al., 2006). Other diseases or disabilities show a strong correlation to a decreased volume of white matter throughout the brain, like Angelman Syndrome, (Anderson, 2002). Other studies suggest that abnormal organization and structuring of white matter can lead to the primary symptoms of Tourette Syndrome (Bansal et al., 2006). 

    Nonverbal Learning Disorder (NLD) 

    Asperger Syndrome (AS) 

    Alexander Disease (ALX) 

    Angelman Syndrome 

    Tourette Syndrome (TS 



    lire la suite sur http://elukowski.tripod.com/id1.html



    Le diagnostic n’est pas fait par un orthophoniste ou un ergothérapeute mais par une équipe médicale pluridisciplinaire. Elle est conduite selon le service, par le neurologue, le neuro-pédiatre ou le pédopsychiatre. Le bilan neuropsychologique est bien sûr obligatoire mais n’est pas suffisant. Le bilan fait par un neurologue est toujours demandé en cas de suspicion de SDNV. Généralement, une hospitalisation de quelques jours est nécessaire. 


    le SDNV est un désordre neurologique. Le "profil SDNV" décrit un ensemble particulier de déficits et de compétences et non pas un ensemble de déficits attribués à tel ou tel hémisphère. C'est le constat des divers bilans (neurologique/neuropsychologique...) qui permet d'indiquer que la cause en est l'hémisphère droit ou plutôt devrait-on dire un problème de myéline. Proportionnellement, il y a plus de matière blanche dans l'hémisphère droit que le gauche, une atteinte de ce type lui est plus préjudiciable. Les enfants avec un dommage de la matière blanche présentent un tableau clinique similaire au SDNV. Pour être exact, ce n'est donc pas le dysfonctionnement de l'hémisphère droit en soi qui est la base neurologique du SDNV mais plutôt les problèmes importants dans le développement ou le fonctionnement de la matière blanche dans l'hémisphère droit, qui va affecter l'intégration intermodale. 

    Mise en garde
    L'expression "dysfonction de l'hémisphère droit" est donc généralement accolée au SDNV afin d'expliquer qu'il induit des troubles appelés "non verbaux", cela par rapport à l'hémisphère gauche "intact" qui est le "champion du langage". De fait, une telle dichotomie conduit encore à certaines présentations simplistes du SDNV, y compris de la part de nombreux professionnels assez superficiels. Ceux-là bien sûr, ne l'ont pas étudié et ne font que relayer des informations sans vérification des sources car en réalité, un diagnostic de SDNV n'exclut absolument pas l'existence d'un ancien trouble de l'articulation, voire un retard de langage, voire la présence d'une dyslexie momentanée dans un cas sévère.

    Il y a des troubles fonctionnels du langage oral qui sont repérés dans la petite enfance chez quelques SDNV et cela, même si pour leur entourage, ils apparaissent comme très bavards et employant très tôt un vocabulaire riche. Ces "petits soucis" sont évacués en grandissant. Plus tard, c'est la compréhension des textes de littérature qui est affectée.


    Extrait de "Cerveau droit, cerveau gauche" qui démontre que certaines tâches qualifiées de verbales necessitent d'être traitées aussi par l'hémisphère droit : 
    Une découverte remarquable, venant de personnes qui souffrent de lésions du cerveau droit, est celle montrant qu'ils étaient capables de comprendre le sens littéral des phrases, leur cerveau gauche étant toujours en mesure de décoder les mots, mais qu'ils ne pouvaient pas bien saisir le sens des blagues ou des allusions. Lorsqu'on leur demandait d'expliquer ne serait-ce qu'un simple proverbe commun, tel que "qui paye ses dettes s'enrichit", ils ne pouvaient que répondre que cela avait un rapport avec l'argent. Un cerveau droit intact se révélant nécessaire pour ces connexions plus "joueuses". 

    La personne SDNV est capable de faire la même remarque qui précède ! D'autres aspects du langage sont touchés : prosodie etc. (se référer à la description du SDNV)

    b) Oui, l'appellation "non verbal" se rapporte au fait que les apprentissages non verbaux sont difficiles pour l'enfant SDNV. Celui-ci privilégie le canal verbal pour contourner les difficultés. Non, cela ne veut pas dire pour autant qu'il est brillant à l'oral. Récit décousu, attention aux détails plutôt qu'à la synthèse, propos parfois inintelligibles malgré un très bon vocabulaire... vers 7 ou 10 ans, cela peut poser des problèmes en classe ou en cour de récréation car les enfants ne sont pas patients. Plus tard, cette étape du développement franchie, ces symptômes auront pratiquement disparu.

    En bref :

    Parce qu'il faut frapper les esprits et que l'on aime les contrastes, on a longtemps dit que le SDNV était l'exact opposé de la dyslexie. L'enfant SDNV était forcément en avance en lecture et sur le plan verbal mais nul en maths par rapport au jeune dyslexique forcément brillant sur le plan visuo-spatial et bon en maths pour contrebalancer son échec en lecture. Arrêtons les caricatures (descriptions qui circulent encore sur internet) ! Il y a des dyslexiques forts en maths et d'autre beaucoup moins, voire pas du tout tandis que l'enfant SDNV est effectivement très en difficulté en algèbre ou en géométrie, c'est une constance sauf si particulièrement fort pour mémoriser, il contourne l'obstacle en apprenant "tout" par coeur. L'enfant SDNV léger apprendra à lire "en avance" ou "normalement" peu importe et n'aura que peu de difficulté en orthographe. L'enfant SDNV sévère sera lui atteint d'une "dyslexie" visuelle rebelle à toute rééducation et d'une dysorthographie majeure (écriture en phonétique). Les professionnels avertis en dyslexie pourront aller jusqu'à prédire l'impossibilité d'accéder à la lecture sauf que le faux dyslexique mais vrai SDNV rattrapera tôt ou tard son retard de façon spectaculaire. Dans les deux cas : SDNV léger ou sévère (avec ou sans trouble de la lecture), il faudra des questions fermées si l'on veut que l'enfant restitue correctement une information dans un texte. Les sous-entendus ne seront pas compris. Et malgré la prépondérance de troubles non linguistiques dans le SDNV, l'enfant très à l'aise sur le plan verbal, n'aura pas accès à certains niveaux de la langue... 


    Au-delà des différences entre les deux cerveaux (hémisphère gauche/hémisphère droit) dont personne ne doute de toute façon, les données sont insuffisantes et les définitions inappropriées pour rendre compte du développement cognitif des enfants souffrant de troubles des apprentissages en l'état actuel des connaissances. Il n'y a que des hypothèses en science, pas de vérité sacrée ! 

    L'on s'accorde à préciser maintenant que les TA sont la conséquence d'un dysfonctionnement d'une ou plusieurs fonctions et qu'ils affectent le langage oral ou et écrit, l'écriture, la mémoire etc. ainsi que les habiletés sociales sur un continuum variant de léger à sévère. Cette définition a le mérite de refléter la réalité et non un dogme. La prudence est de mise sur l'origine de tel ou tel dysfonctionnement car les neurosciences apportent chaque jour un nouveau lot d'étude... Une chose est sûre ! Lorsque les "dys" ne ne sont que des symptômes d'une pathologie plus vaste, le retard dans l'organisation de bilans plus approfondis peut amener à des situations dramatiques si le véritable diagnostic n'est pas posé à temps. Rappelons qu'au delà des difficultés scolaires toujours présentes dans le SDNV, celui-ci se caractérise avant tout par un trouble des compétences sociales chez un enfant par ailleurs indemne de symptômes liés à l'autisme. Rappelons encore, que l'inadaptation sociale de l'enfant SDNV n'est pas d'ordre "émotionnel" et qu'elle ne résulte pas d'un échec scolaire. Certes, l'échec va aggraver le retrait social mais il existe au préalable un trouble spécifique du traitement de la communication non verbale. Il est faux de croire que les élèves qui ne présentent pas des comportements sociaux appropriés vont les acquérir en étant intégrés au groupe d'élèves régulier. Ils ont besoin d'un enseignement aux habiletés sociales. Les parents font face intuitivement en ré-expliquant à leur enfant SDNV, les petits évènements mal vécus du quotidien afin qu'il décrypte son environnement. Une instruction directe de la part des adultes est donc nécessaire.


    Difficulté à interpréter le langage du corps, des expressions faciales, difficulté à faire la relation de cause à effet etc. : les chercheurs qui s'intéressent à ces troubles ont besoin de plus de crédits. 

    Les travaux sur la mémoire, l'apprentissage du calcul, le développement des habiletés sociales, les déficits de la perception visuelle, le lien avec le développement psychomoteur chez l'enfant devraient être encouragés en France. 

    Les personnes SDNV ont des déficits dans leur perception sociale et leur cognition sociale lesquelles entravent leur habileté d'interagir de façon efficace avec les autres. D'autres déficits tel qu'un manque de pensée conséquentielle, une maladresse à prendre la perspective de l'autre dans une conversation, l'échec de comprendre et de jouer le rôle de celui qui écoute dans une situation sociale vont contribuer au rejet social.

    La France est l’un des rares pays à méconnaître le SDNV. Paradoxalement, lorsque ce diagnostic est posé sur notre territoire, on est sûr que l’équipe compétente a écarté toutes les autres hypothèses au vu du cas complexe et rare qui leur est soumis. Le SDNV a été décrit comme "le syndrome de l'incompétence sociale" (Weintraub et Mesulam en 1983) et c'est bien ce qui le caractérise malgré les autres difficultés, notamment scolaires, engendrées par la dysfonction de l'hémisphère droit. Beaucoup de redîtes mais il faut rabâcher encore et encore qu'un enfant SDNV, a l'air tout à fait "normal" en entretien. Son bon langage peut même faire croire qu'il est l'aise quand en réalité, il "pédale" sec pour décrypter le message de son interlocuteur....


    Il y a un chevauchement incomplet de ses symptômes avec le syndrome d’Asperger. Le diagnostic du Syndrome d'Asperger est essentiellement comportemental, un bilan neuropsychologique peut mettre en évidence un profil SDNV chez quelques uns (selon les études, jusqu'à 80 % des Asperger...). De là, aussi parfois un diagnostic précédent de TED non spécifié, de dysharmonie évolutive etc. Un tel diagnostic est dit d’exclusion (ce qui ressemble à l’autisme mais n’est pas de l’autisme) mais la variété des profils rencontrés, devrait obliger à vérifier s’il ne s’agit pas en réalité (au moins pour quelques sujets) d’un Syndrome de dysfonctions Non Verbales (SDNV). En neuropsychologie française, le SDNV est encore moins étudié : un diagnostic de syndrome dys-exécutif, ou de TDA/H ou autre encore... tout est possible. Cela dépend de l'orientation du professionnel consulté. L’expérience du diagnostic différentiel est importante. L'errance médicale est habituelle pour les familles dont l'enfant est SDNV.

    extrait de Amy Amarello - Autism Spec Disorders (1) : 
    There is clearly a great deal of overlap between AS and NVLD. Making a diagnosis of AS involves examining a child from a psychiatric or behavioral perspective, whereas assigning a diagnosis of NVLD involves evaluating the child from a neuropsychological testing standpoint. Studies conducted by the Yale Child Study Group suggest that up to 80% of children who meet the criteria for AS also have NVLD. It is likely that children with more severe forms of NVLD also have AS. 

    (traduction rapide : "Il est clair que beaucoup de chevauchement entre les AS et NVLD. Faire un diagnostic de l'AS consiste à examiner un enfant d'un point de vue psychiatrique ou de comportement, alors que l'attribution d'un diagnostic de NVLD consiste à évaluer l'enfant à partir d'un point de vue des tests neuropsychologiques. Les études menées par le Yale Child Study Group indiquent que jusqu'à 80% des enfants qui répondent aux critères de l'AS ont également NVLD. Il est probable que les enfants avec des formes plus graves de NVLD aussi AS."



    Le SDNV va entraîner un retard psychomoteur, des troubles des apprentissages ainsi qu’un déficit dans le domaine des compétences sociales.

    Le bon langage de l'enfant SDNV ne lui permet pas de compenser mais de cacher, au mieux jusqu'à la fin des classes élémentaires, son incapacité à interpréter la communication non verbale (l'expression faciale, la prosodie émotionnelle...). Généralement, le diagnostic de "dys" divers (constatation des troubles d'apprentissage) précède de quelques années, celui de SDNV, encore mal connu en pratique. 


    Le diagnostic de SDNV ou "Incapacité d'Apprentissage Non Verbal", s'appuie sur l’identification conjointe de trois catégories de dysfonctionnements :

    • moteurs (manque de coordination, problèmes d'équilibre, difficultés graphiques);
    • visuo-perceptifs, organisation spatio-temporelle (pauvre mémoire visuelle, perceptions spatiales erronées, des difficultés avec les relations spatiales) et
    • social (incapacité à comprendre la communication non verbale, difficultés d'adaptation à de nouvelles situations et déficit de jugement social et interactif).



    Les enfants qui vont présenter cet "ensemble de dysfonctionnements", constituant donc un syndrome qui concerne moins de 1% de la population, ne sont pas des enfants "dys", même s'ils en collectionnent quelques uns (terme commode). Les enfants "dys" vont présenter seulement une faiblesse dans une sphère de leur développement. Leurs défis ne sont pas de la même envergure et ils ne constituent pas un syndrome malgré les éventuelles répercussions en cascade. 

    Les conséquences du SDNV ne se réduisent pas à une mauvaise maîtrise de certaines tâches (couper sa viande, tenir un stylo…), ni même à un échec scolaire dans telle ou telle matière (ex: dyscalculie toujours présente dans ce syndrome). Il ne s’agit pas seulement d’une difficulté de traitement et d’interprétation des informations visuelles/spatiales. Une rééducation neurovisuelle n’améliore qu’un des aspects du SDNV et la compréhension du problème reste superficielle si les symptômes sont attribués "seulement" à une dyspraxie, notamment visuo-spatiale ou à un TDAH. [ Par exemple, il a été démontré (Liddell et Rasmussen - 2005) que les personnes avec SDNV ont des difficultés à interpréter avec précision les expressions du visage d’autrui.]En cas de SDNV, les capacités à s'adapter à de nouvelles situations et à lire correctement les signaux et les indices non verbaux (tels que le langage du corps ou l’atmosphère ou l’ambiance dans une salle de réunion) sont aussi compromises, il nous faut le rappeler encore. 


    Et donc, au lieu de nous attarder sur les difficultés de coordination motrice , les possibles désordres sensoriels (hyper ou hypo sensibilité : lumière, odeurs etc.), les difficultés scolaires qui gênent plus ou moins les enfants SDNV, arrêtons-nous plutôt aux aspect socio-cognitifs du syndrome, si mal pris en compte dans notre pays. Sur ce plan, les personnes SDNV/autistes/Asperger ont les mêmes défis à relever. 

    [1]
    Ex : [Ne prédisent pas les intentions non dites des gens /Ont habituellement un bon sens de l’humour mais ne saisissent pas toujours les subtilités de l’humour. Ne comprennent pas toujours quand on rit d’eux ou avec eux. Cela contribue à des difficultés sur le plan relationnel / Sont limités dans leur capacité d’extraire le sens des livres, présentations magistrales, conversations... En classe, difficulté à fonctionner dans un grand groupe ; ont besoin d’enseignement direct. Sont attentifs aux détails mais passent à côté du but du travail à faire.

    Il est important de savoir que les transitions peuvent être extrêmement difficiles pour la personne SDNV. [Comme elle ne saisit pas les changements subtils dans l’environnement, elle n’anticipe pas les changements. Les transitions doivent être planifiées pour elle.]

    Autre exemple : qu'elles soient d’intelligence normale "faible", "moyenne" ou "supérieure", les personnes SDNV ont (et conserveront) des [difficultés d’apprentissage dans la compréhension de la lecture, l’expression écrite, la résolution de problèmes mathématiques, et les habiletés organisationnelles.]

    [1] inspiré de "Thinking About You/ Thinking About Me: Teaching Perspective Taking and Social Thinking to Persons with Social Cognitive Learning Challenges" - Michelle Garcia Winner,Think Social Publishing inc. San José CA. ) 


    En résumé, le SDNV, ce n'est pas "une association de deux ou trois "dys" couplée à des "difficultés émotionnelles". Les élèves SDNV manifestent un ensemble prévisible de déficits variés; ceux-ci se manifestent sur le plan académique, dans la vie quotidienne, en lien avec l’emploi plus tard, et dans les contextes sociaux. « tout doit être enseigné directement ou presque, sinon les apprentissages ne se font pas » peuvent dire les parents d'enfants SDNV, et cela malgré un QI global dans la norme et un bon niveau langagier toujours constaté. Cela veut dire que la préparation de leur vie après la fin de la scolarisation nécessitera pas mal de planification ainsi que l’enseignement des habiletés fonctionnelles de base "en contexte prévisible".


    Le SDNV est causé par le conflit d'interprétation de messages entre les deux côtés du cerveau. Certaines tâches sont plus facilement réalisées par l’un ou l’autre, chacun privilégiant un mode de traitement de l’information différent. Le côté droit du cerveau gère mieux par exemple l'interprétation non verbale des informations, il est aussi impliqué dans la compréhension de quelque chose de nouveau ou contradictoire entre les messages verbaux et non verbaux. 

    Sans aller plus avant dans la simplification excessive, on peut donc conclure à l’importance de la complémentarité des deux modes de traitement de l’information. En bref, la personne SDNV, tire ses forces et faiblesses d’un dysfonctionnement de l’hémisphère droit qui l’oblige à privilégier les stratégies propres à l’hémisphère cérébral gauche. Sur un plan pratique : certaines tâches ne sont pas possibles, d'autres le sont avec aide, d'autres encore sont réussies parfaitement. Le profil SDNV est spécifique, cela indépendamment du QI global qui est toujours dans la norme dans un cas de SDNV. Il ne faut jamais se décourager pour autant. Savoir que son enfant est SDNV, c’est savoir qu’il a besoin d’apprendre d’une certaine façon, dans un environnement qui sait s’adapter, le contraire n’étant pas possible. C'est apprendre aussi avec le temps, que le SDNV n'est pas forcément synonyme de "manques", de déficits... Pour exploiter les ressources insoupçonnées des personnes SDNV, il faut cesser de comparer : handicap/développement "normal" et aller de l'avant sans se préoccuper des critères, des tests, des étiquettes.

    -------------------------------
    Extrait de documentation : « ….Ce syndrome a été décrit, semble-t-il, pour la première fois par Johnson et Myklebust en 1967, comme une forme particulière de trouble d’apprentissage, nécessitant une approche rééducative très spécifique. Plus tard, Rourke publiait une première étude comparative des profils psychologiques et académiques d’enfants en difficultés d’apprentissage selon qu’ils présentaient des habiletés verbales ou non verbales déficitaires, opposant en quelque sorte dysphasies et SDNV (Rourke et al., 1978). Minskoff, (1980) proposait à son tour un guide pédagogique à l’intention des enseignants en vue de développer des habiletés de communication non verbale chez les élèves présentant «des déficits de perception sociale ». 

    Par la suite, Rourke (1989, 1995), reprit une étude approfondie de ce syndrome afin d’en déterminer l’étiologie et l’évolution tout au long de l’enfance et de l’adolescence. Puis, regroupant un certain nombre de pathologies neurologiques, certaines de nature apparemment génétique, cet auteur dressait un tableau des principales forces et des déficits spécifiques que ces problématiques partageaient entre elles ainsi qu’avec les sujets atteints du SDNV. Parmi celles-ci, les syndromes de Williams, Sotos, Turner et Asperger étaient décrits ainsi que des syndromes acquis, par exemple à la suite d’un traitement prophylactique contre la leucémie lymphoblastique.
    La similitude entre les caractéristiques de ces diverses populations est attribuée par cet auteur à une atteinte bien spécifique de la substance blanche, dont il expose en détails l’origine probable et les conséquences dans son ouvrage «Syndrome of Non verbal Learning disabilities» (1995).

    S’inspirant du modèle de Goldberg et Costa (1981) qui décrit l’implication progressive de l’hémisphère gauche dans la latéralisation fonctionnelle au cours du développement de l’enfant, Rourke suggère que la mise en place des habiletés cognitives et sociales dépendrait quant à elle de la maturation de l’hémisphère droit. Cette dernière s’effectuerait essentiellement à travers une complexification progressive de réseaux composés de substance blanche.

    En effet, la communication interhémisphérique est assurée par un faisceau de fibres qui relie les régions similaires des deux hémisphères à travers le corps calleux, permettant d’assurer ainsi les échanges «droite-gauche» de l’information. À l’intérieur de chaque hémisphère, d’autres réseaux de fibres mettraient en relation les différents lobes entre eux assurant les échanges «avant-arrière» de l’information, encore appelés antéro-postérieurs.

    Il existe enfin des réseaux ascendants et descendants de communication, reliant le cortex au diencéphale et au bulbe rachidien, ajoutant une troisième composante «haut-bas» (sous-cortico-corticale) au développement de la circuiterie neuronale.
    Ces trois réseaux de substance blanche sont constitués d’axones myélinisés qui se développent progressivement à partir du cinquième mois de la vie intra-utérine. Ils s’organisent ensuite rapidement au cours des deux ou trois premières années de vie de l’enfant. La myélinisation jouerait un rôle critique dans l’isolation des neurones et dans la facilitation de la propagation de l’influx nerveux ; or l’efficacité du système nerveux serait directement proportionnelle à cette vitesse de propagation. Ainsi une myélinisation inadéquate diminuerait beaucoup le potentiel d’action du système nerveux et affecterait donc grandement l’acquisition des différentes habiletés qui en dépendent. Le cerveau du tout petit serait ainsi très vulnérable aux effets de la malnutrition et/ou de désordres métaboliques ou endocriniens.

    Rourke conçoit alors un modèle heuristique explicatif des symptômes que présentent les enfants SDNV, à partir de trois principes: plus la substance blanche est dysfonctionnelle au niveau cérébral et, plus ce syndrome devient évident ; plus tôt le dommage est intervenu dans la vie fœtale, plus ses manifestations sont multiples et bien que l’intégrité de la substance blanche soit nécessaire au développement de chacun des deux hémisphères, les fonctions spécifiques d’intégration intermodale propres à l’hémisphère droit dépendent, beaucoup plus que pour le gauche, du maintien de cette intégrité . Ainsi, à partir du moment où les réseaux de substance blanche seraient affectés à l’intérieur de l’hémisphère droit, le cerveau ne pourrait plus aussi bien gérer les situations ou les événements qui requièrent l’acquisition de nouvelles habiletés cognitives. En comparaison, ces réseaux interviendraient beaucoup moins au niveau de l’hémisphère gauche pour le maintien des acquis, cet hémisphère fonctionnant davantage à travers des routines et des habiletés stéréotypées, propres à son mode de fonctionnement. (…)

    http://www.cenopfl.com/documents/troubl ... erbale.htm

    -----------------------------------------------------


    Dix caractéristiques neuro-comportementales communes aux enfants SDNV : 

    1) 
    difficulté à trouver son chemin
    2) 
    difficulté à faire face aux changements dans la routine, aux transitions d'une activité à une autre
    3) 
    difficulté à généraliser l'information apprise précédemment
    4)
    difficulté à suivre plusieurs instructions
    5) 
    trop "littéral" dans sa compréhension de la parole et du texte (capacité faible à donner un sens, à résumer, les connotations et les déductions sont pauvres, interprète mal les expressions familières... : cela devient plus voyant en fin de primaire, auparavant tout le monde est facilement floué à cause de ses capacités langagières)
    6) 
    pose trop de questions (tendance à aux questions répétitives, a du mal à lâcher ses idées, interrompt de façon inappropriée...)
    7) 
    est facilement dépassé (faire face aux exigences de la vie pour paraître "normal" nécessite de prévoir à l'avance, et d'avoir une grande détermination - l'énorme pression épuise l'enfant SDNV)
    8) 
    hypersensibilité à la stimulation sensorielle(visuelle, auditive, tactile, olfactive etc.)
    9) 
    émotionnellement très vulnérable (stress, anxiété) car difficulté à s'adapter à la nouveauté et aux situations complexes
    10) 
    donne l'illusion de la compétence (intelligence verbale intacte/bonne mémoire sauf visuelle) mais difficulté lorsque nouveaux matériaux ou lorsque placé en situation d'évaluation des informations, difficulté à agir de façon appropriée sur la base de ses connaissances et de l'expérience passée) 

    Trop souvent, parents et enseignants méconnaissent les véritables difficultés de l'enfant SDNV. Se fondant sur ses capacités intactes surdéveloppées, ils lui demandent de "fonctionner" à un niveau plus élevé qu'ils n'en sont capables en réalité. 

    De simples et peu coûteuses stratégies d'intervention peuvent être employées dans le milieu scolaire pour améliorer les capacités de compensation de l'élève SDNV : 
    lire "développer un plan d'éducation pour les élèves avec SDNV" de Sue Thompson (1998)


    Certains des symptômes du SDNV peuvent accompagner d'autres pathologies (ex : la mauvaise compréhension du langage non verbal connue dans l'autisme) ou au contraire, être rencontrés de façon isolée chez un enfant par ailleurs indemne de tout autre trouble. Ces derniers (dyscalculie, dyslexie, dyspraxie...) constituent alors de vrais troubles spécifiques par exclusion, avec leurs multiples théories propres, malgré encore un manque de rigueur dans leur définition. 

    Si le SDNV est si mal compris côté francophone, c'est d'une part à cause du nom donné au syndrome, d'autre part à cause de l'amalgame fréquent avec l'un ou l'autre de ses symptômes qui peut exister cependant de façon indépendante. L' enfant SDNV a des troubles praxiques, visuo-constructifs mais ici, ils s'intègrent dans un syndrome plus vaste. 

    Rappelons par exemple que la dyscalculie est toujours présente dans le SDNV. Toutefois, un enfant dyscalculique n'est pas forcément un enfant SDNV, idem de l'enfant dyspraxique : celui-ci n'est pas forcément un enfant SDNV... :!: 

    Dans la littérature anglo-saxone, deux noms pour le SDNV :
    - NLD or NVLD (Nonverbal disorder/Nonverbal disabilitie)
    - Right hemispheric disorder

    lire : http://www.uctv.tv/search-details.aspx?showID=9193


    Chez les francophones, hormis le nom répandu : "SDNV" (syndrome de dysfonctions non verbales)
    on peut entendre :

    - syndrome de Rourke (chercheur connu qui a consacré beaucoup de temps à son étude),
    - syndrome de l'hémisphère droit,
    - le "trouble d'apprentissage non verbal" 

    ou plutôt la meilleure traduction française du NVLD : "Incapacité d'apprentissage non verbal"

    Attention !
    Nous sommes sensibilisés à une nouvelle classification de troubles aujourd'hui : ceux appelés "troubles non verbaux". Expression désignant tout ce qui concerne la gestuelle et la dynamique du mouvement"
    [Les troubles non verbaux regroupent toutes les difficultés développementales qui ne requièrent pas des compétences langagières, mais plutôt des compétences psychomotrices, visuo-perceptives, de mise en acte des gestes et tout ce qui concernent la gestuelle et la dynamique du mouvement... c'est un domaine très vaste, et les étiologies des troubles sont variées:

    On définit principalement:

    les troubles d'acquisition de la coordination motrice
    le syndrome d'hyperactivité où l'impulsivité est primaire
    les troubles visuo- perceptifs ( troubles de la vision primaire, troubles de l'oculomotricité...)
    les troubles dysgraphiques
    les troubles dyspraxiques
    Selon les auteurs, les définitions ne sont pas toujours très claires; beaucoup englobent dans un même chapitre les troubles d'aquisition de la coordination et les troubles dyspraxiques, qui donnent tous deux des troubles dysgraphiques...]

    extrait de http://clap.chu-nancy.fr/qu-est-ce-qu-u ... on-verbaux

    Toujours en France, d'autres rajouteront la dyscalculie et le TDAH dans la liste des "troubles non verbaux" par opposition aux troubles du langage (dyslexie, dysphasie). Au final qu'est-ce qu'un trouble non verbal ? L'expression désigne bien divers troubles. Dans le même temps, c'est aussi le nom donné à un syndrome découvert en 1967 : le NVLD. De fait, sa traduction malencontreuse : "trouble d'apprentissage non verbal" ou mieux "Incapacité d'Apprentissage Non Verbal", ne signifie rien pour les médecins non avertis. Pire, cette expression laisse sous-entendre des choses fausses ! Il est important de noter que le nom donné au syndrome, ne signifie absolument pas que l'enfant NVLD (SDNV) est indemne de troubles linguistiques. Au contraire, les caractéristiques du NVLD incluent des déficits significatifs malgré ses capacités langagières normales voire très bonnes.

    Rappel SDNV = syndrome qui affecte moins de 1% d'enfants souffrant de troubles des apprentissages mais la traduction "enfants atteints de troubles non verbaux" signifie enfants atteints par le NVLD chez les Anglo-Saxons. 

    Lire l'explication détaillée sur le site http://www.nld-bprourke.ca/Q_A.html

    Question # 5
    Why is there so much emphasis on nonverbal in NLD?
    Does this mean that persons with NLD have well-developed language?
    In what sense is the language of persons with NLD deficient?
    How can one characterize the relatively intact and defective linguistic characteristics of persons with NLD?

    It is clear that persons with NLD exhibit a variety of significant linguistic deficits. Within the NLD model, however, these are seen as the result of primary, secondary, and tertiary NLD (i.e., decidedly non-linguistic) deficits (see Figure 1).

    There are several issues to address with respect to these questions. These are discussed within the context of specific and general dimensions, as follows (see Rourke & Tsatsanis, 1996, and Rourke, van der Vlugt, & Rourke, 2002) for a fuller explanation of these and related issues).

    Specific Considerations

    It is usually observed that, following an initial delay in speech acquisition, children with NLD go on to exhibit some well-developed speech and language skills. There is, however, comparatively little appreciation of the full extent of their deficits in linguistic skills. The NLD syndrome is so-named because all of its "clinical" presentations (including problems with some important dimensions of language) are thought to arise from deficits that are primarily nonverbal in nature. The psycholinguistic dimensions of NLD that constitute integral features of its developmental picture are thought to arise because of the primary, secondary, and tertiary assets and deficits outlined in the model (see Figure 1).

    It is clear that a superficial consideration of the speech and language of children with NLD would be misleading; there is a great deal to be understood through close examination of the qualitative aspects of their linguistic skills. With these observations as background, the following specific considerations are offered.

    (1) The language of persons with NLD is not "good." Indeed, the language of such individuals is typically moderately to severely deficient in content and pragmatics. Verbosity that does not convey much meaning (content) and which is lacking in relevance to the question or task at hand (pragmatics) is hardly "good" language. (See below for a more extensive explanation of differences between linguistic form, content, and pragmatics.) Added to these deficits is the lack of prosody in the linguistic utterances of such individuals. Deficiencies in prosody not only contribute to lackluster speech, they can also detract from meaning--thus, further limiting the content/substance of communication.

    (2) The language of persons with NLD is "good" only in the sense that it tends to be high in quantity. The linguistic deficiencies of such individuals become apparent only when one examines the quality of their verbal productions.

    (3) The tendency for persons with NLD to attend and respond to the phonological aspects of language rather than to their semantic dimensions is a limitation that can further complicate communication. A moment's reflection will reveal that misinterpretations of messages from others could, potentially, be legion if this state of affairs obtains.

    (4) The language of persons with NLD is usually delayed initially. Although all developmental milestones--including those related to language--tend to be delayed in youngsters with NLD, some language milestones tend to be delayed less than those in other areas (e.g., psychomotor coordination). This has the tendency for drawing parental and other caregivers' attention to the language of the youngster with NLD (unconsciously, perhaps, resolving their cognitive dissonance vis-a-vis the child), with the unfortunate by-product of a tendency to disregard other important dimensions of the child's development (e.g., motor/psychomotor; visual-spatial) that would bolster the notion that the child is significantly delayed or deficient in developmental skills.

    (5) Some aspects of language and language-related skills do, in fact, become well-developed in persons with NLD. An obvious example is handwriting which, although very poor initially (ages 5 through 8), usually becomes quite good at a later stage of development (adolescence). Indeed, this is an example of a more general principle relating to the NLD syndrome, namely, that skills that lend themselves to increased performance with rote overlearning are those that persons with NLD can and do "learn."

    (6) The neuroanatomy/physiology of language development is also of relevance in this connection. It would appear that relatively little communication via white matter tracts between the three principal opercula of the left hemisphere is required for the development of those language skills exhibited by the person with NLD. In this connection, it may be the case that the failure to develop this minimal level of white matter communication tracts is responsible for the severe language problems exhibited by children with early and diffuse perturbations of white matter.

    General Considerations

    This discussion of the psycholinguistic dimensions of NLD is presented within the context of a framework developed by Bloom (1988) who has described language as consisting of the three basic dimensions of form, content, and use. We (Rourke & Tsatsanis, 1996) have proposed the following with respect to the three principal dimensions of language as exhibited by persons with NLD: Form (normal) > Content (moderately impaired) > Function (severely impaired).

    Language form refers to the structure of language; it is comprised of three dimensions in particular -- phonology, morphology, and syntax. A conventional system for combining sounds to produce words to yield sentences is entailed in language form. The processes by which these units are connected are rule-governed and thought to develop in a systematic and automatic manner (Bloom, 1988; Boone & Plante, 1993).

    Children with NLD demonstrate a facility with the structure of language. These children are noted to display well-developed rote language skills and they experience little difficulty with the phonological and basic syntactic aspects of language. They exhibit good auditory perception and generally advanced phonemic encoding and decoding, segmentation, and blending skills. In addition, errors in reading and spelling are almost always of the phonetically accurate variety. In general, children with NLD are inclined to automatize language and are likely to experience less difficulty with dimensions of language that are structured or easily routinized.


    Lire la suite sur http://www.nld-bprourke.ca/BPRA5.html

    Nous constatons qu'il est utile de préciser qu'à l'étranger, le NVLD n'est que le nom du NVLD. Il ne fait pas partie de la terminologie diverse qui est employée outre-Atlantique, à l'égard de la dyspraxie. Si certains le pensent, il leur faut revoir leurs cours d'anglais. De plus, cela signifie qu'ils occultent l'aspect essentiel du SDNV : l'incompétence sociale. Celle-ci n'est pas le fait d'une maladresse motrice associée, voire d'une timidité liée à l'échec scolaire ou d'un manque d'expériences sociales.

    Le SDNV, c'est un syndrome "passerelle" entre deux catégories de troubles : ceux apparentés à l'autisme et ceux appelés "troubles des apprentissages".

    Pour résumer, le profil SDNV est spécifique mais partage nombre de points communs avec l'autisme dit de haut niveau ou le syndrome d'Asperger. 


    La discussion ouverte entre les chercheurs porte justement sur cette problématique. Elle est d'autant plus d'actualité qu'il semble que le syndrome d'Asperger soit supprimé dans le prochain 
    Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-V). Le SDNV va-t-il le remplacer comme certains le réclament ? Au contraire, rien n'est moins sûr ! Les experts avaient le choix de privilégier une approche différenciée afin de mieux distinguer autisme de haut niveau et Asperger, les critères diagnostiques étant trop flous. Ils ont préféré la simplification en supprimant ces deux étiquettes au profit d'une seule dénomination "troubles du spectre autistique". Une personne qui a pour hobby : la mémorisation des horaires de trains, est quand même "un peu" différente d'une personnalité de type "Aspie"... La création d'une supra-catégorie "troubles des compétences sociales" regroupant autistes, Asperger, SDNV etc. était une occasion à ne pas manquer... Tout comme par ex, la dénomination : "maladies du coeur" qui regroupe des affections variées mais ayant toutes pour objet, une atteinte du coeur ... Il faut croire que cette démarche ne sera pas retenue ! En bref, la prise de position du futur DSM-V va certainement gonfler les chiffres de l'autisme mais dans ce contexte, il faut rappeler que les critères comportementaux même "doux" satisfaisants au diagnostic d'autisme, ne sont absolument pas retrouvés dans le SDNV. 
    A savoir pour l'autisme :
    Critère A
    L’altération qualitative des interactions sociales réciproques, sévère et durable.

    Altération de la communication, marquée et durable, qui affecte les capacités verbales et non verbales. Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

    Critère B
    Début avant l’âge de 3 ans.

    Critère C
    La perturbation n’est pas mieux expliquée par le diagnostic de syndrome de Rett ou de trouble désintégratif de l’enfance.


    C'est pourquoi d'ailleurs, d'autres chercheurs insistent pour considérer le SDNV comme un trouble d'apprentissage au même titre que la dyslexie ou la dyspraxie.

    intégrer des syndromes distincts sous une seule et unique étiquette, va obliger à élargir les critères de l'autisme, c'est clair. Que restera-t-il de la spécificité du SDNV ? Quel est le but poursuivi par les experts du DSM-V ? N'est-il pas plus nécessaire de repérer les divers profils d'apprentissage pour une meilleure prise en charge ? Il n'appartient pas à Forendys de discuter du bien-fondé de cette polémique, elle relève du champ médical. On attend donc la suite donnée. 

    Ex du questionnement toujours d'actualité pour quelques professionnels :
    http://www.nasponline.org/conventions/h ... SP2010.pdf

    La problématique posée ci-dessus, ne concerne donc en rien la dyspraxie... 

    Le sujet devrait porter sur la frontière : "SDNV/Autisme de haut niveau/Asperger", pourquoi en France s'intéresse-t-on tant à "SDNV/TAC/et dyspraxie" ? Parce qu'il est plus facile de s'alerter d'une éventuelle maladresse motrice : un symptôme très visible. On a encore beaucoup de retard par rapport aux troubles de la compétence sociale.

    Rappel : Les enfants ayant un SDNV montrent de faibles habiletés visuo-perceptives (c’est-à-dire : la perception visuelle) et visuo-spatiale... On comprend les conséquences et on les assimile malheureusement parfois à celles d'une dyspraxie. C'est d'autant plus facile que l'enfant SDNV est en retard pour apprendre à s'habiller, se laver, faire du vélo...L'écriture peut rester longtemps déficitaire aussi.

    Et pourtant,une distinction qui devrait être connue des professionnels : [...les individus aux prises avec le SDNV ont de la difficulté à extraire le sens et la signification globale d'informations présentées visuellement (Exemple : panneaux de signalisation, tableaux, images de bandes dessinées, expressions faciales) et verbalement(Exemple : comprendre le sens d'un texte ou le message véhiculé dans le discours).


    pour en savoir plus : ex la sphère motrice dans le SDNV et... les autres symptômes:http://www.aqetaoutaouais.qc.ca/PDF/PDF/J/J30.pdf




    Après ce rapide tour d'horizon du SDNV, ci-dessous quelques infos sur TAC/dyspraxie 
    ___________________________________________________________________________________

    Clumsiness (maladresse), motor learning difficulties, motor dysfunction, motor coordination problems, poorly coordinated, developmental dyspraxia : ces termes ont été éliminés en 1994 au profit de DCD (Developmental Cordination disorder) pour TAC (version française) et developmental dyspraxia pour dyspraxie (version française).



    Document qui résume bien LA DYSPRAXIE : (Trouble de coordination, de planification et de production motrice) Rédigé par Dave Ellemberg, Ph.D. neuropsychologue et directeur de la Clinique d'évaluation neuropsychologique et des troubles d'apprentissage de Montréal 

    http://www.aqeta.qc.ca/francais/document/dyspraxi.htm 
    ___________________________________________________________________________ 

    Pour approfondir, vous trouverez ci-dessous la meilleure description détaillée des différentes dyspraxies sur le site du CHU Pitié- Salpêtrière: 

    http://www.chups.jussieu.fr/polysPSM/psychomot/semioRENAULT/POLY.Chp.5.4.html 

    ___________________________________________________________________________________


    Pour en savoir plus sur les différentes études portant sur les TAC et les Dyspraxies qui accompagnent de multiples profils d’enfants : IMOC, IMC, Syndrome d’Asperger,Dyslexie, TDA/H, précocité intellectuelle ou au contraire, légère déficience… : 

    http://www.psychomot.ups-tlse.fr/jtp8.pdf

    Lors de cette huitième rencontre en psychomotricité à Toulouse, les professionnels se sont attachés à décrire la variété des tableaux cliniques et à démontrer que le lien de causalité n’est pas toujours évident même si dans certains troubles, l’association avec des troubles d’ordre moteur est fréquente. Il n’y est pas fait mention du SDNV mais les troubles de la coordination bi-manuelle fréquents dans ce syndrome, sont évoqués à la page 3. 

    Extrait de la page 3 : « ---Dans ce contexte, le modèle de la coordination bimanuelle est particulièrement intéressant à considérer. En effet, la coordination bimanuelle suppose un échange d’informations entre les structures cérébrales en charge du contrôle de l’activité de chaque main. Lors de la production de mouvements bimanuels, ces informations doivent contenir un message activateur adressé à chaque main--- »___________________________________________________________________________


    En bref ! La dyspraxie (sous-groupe des TAC) est parfois isolée, parfois retrouvée dans diverses pathologies, souvent associée à un trouble "dys" (dyslexie : lire les différentes études sur le site de Coridys). 

    Dès lors que sont constatées des compétences praxiques déficitaires, il convient de réaliser un examen complet afin de ne pas passer à côté d'un problème plus vaste. Sa définition peut être galvaudée en dépit d'une recommandation importante : Extrait de "Revue Médicale Suisse No -562" Il s'agit donc d'exclure formellement un trouble neurologique ou sensoriel sous-jacent avant de conclure à une maladresse motrice «essentielle» ou «développementale». On parle de TAC, de dyspraxies ou plutôt de DCD (developemental coordination disorder), "terme généraliste pour définir une conception commune de ce trouble. 

    Deuxième extrait de "Revue Médicale Suisse No -562": Le terme de «dyspraxie développementale» souvent utilisé auparavant suggérait un défaut de programmation des séquences de mouvements apprises dans un but précis. Ce défaut peut exister chez certains de ces enfants. Dans la majorité des cas cependant il s'agit d'une lenteur ou d'un trouble de la coordination dans la réalisation du mouvement sans véritable dyspraxie. 


    Pour lire l'intégralité de l'article : http://www.revmed.ch/article.php3?sid=22591___________________________________________________________________________________

    Signes moteurs OU "dyspraxie" comme tout autre trouble...liste des symptômes retrouvés dans de nombreux syndromes, au demeurant très différents les uns des autres.

    Concernant plus particulièrement, le SYNDROME DE DYSFONCTIONS NON VERBALES 

    Rappel 

    Exemple de quelques signes du SDNV : trouble léger de l'équilibre, trouble du tonus, tendance à chuter lorsqu'il court, à se cogner aux objets, aux murs. Ne marche pas droit sur un trottoir (ne sait pas se positionner par rapport la personne à ses côtés), laisse échapper facilement une balle. N'alterne pas les pieds pour monter ou descendre un escalier sauf après entraînement prolongé. Ne sait pas remplir un verre sans faire déborder le liquide, n'arrive pas à tourner une clef ou une poignée de porte, ne sait pas faire du vélo avant 12 ans. S'habiller rapidement, boutonner un vêtement, faire ses lacets, utiliser couteau et fourchette, manger sans se salir... sont autant de gestes de la vie quotidienne qui nécessitent un long apprentissage. Dans le même temps, peut s'épanouir dans certaines activités ! Ne pas arriver à utiliser ses couverts ou tenir un crayon, n'empêche pas l'enfant de peindre des figurines ou d'être excellent au tir à la carabine. Contrairement à l'enfant dyspraxique, ce n'est pas un "vrai" maladroit pathologique. Avec beaucoup de répétitions, il arrive à surmonter quelques unes de ses difficultés, il peut même devenir bon en sport même s'il n'arrive jamais à faire ses lacets ou tenir un stylo au-delà de deux minutes ! Chaque enfant SDNV est différent, cela peut aller jusqu'à manger ou écrire par terre pour certains afin d'éviter une sensation de déséquilibre tandis que d'autres surmonteront beaucoup de choses avec le temps.

    Sur le plan physique (tonus, équilibre, rétractions...), les signes plus ou moins sévères peuvent faire penser à une IMC "invisible" ou "légère" quand le syndrome est méconnu... Ce serait en effet, bien que très généraliste, une définition francophone plausible cependant elle est en partie inadéquate puisque outre un déficit de traitement de l'information visuelle propre au SDNV, le déficit de traitement de la communication non verbale est toujours constaté... Le problème c'est de savoir reconnaître le trouble des interactions sociales qui en découle... Cela n'est pas toujours possible avant un âge avancé. 



    A savoir :

    1° Contrairement à son nom qui prête à confusion avec les troubles dits "non verbaux : [Les troubles non verbaux regroupent toutes les difficultés développementales qui ne requièrent pas des compétences langagières, mais plutôt des compétences psychomotrices, visuo-perceptives, de mise en acte des gestes et tout ce qui concernent la gestuelle et la dynamique du mouvement... c'est un domaine très vaste, et les étiologies des troubles sont variées:
    On définit principalement:
     les troubles d'acquisition de la coordination motrice
     le syndrome d'hyperactivité où l'impulsivité est primaire
     les troubles visuo- perceptifs ( troubles de la vision primaire, troubles de l'oculomotricité...)
     les troubles dysgraphiques
     les troubles dyspraxiques]
     
    (extrait)

    le Syndrome de Dysfonctions Non Verbales, c’est un ensemble de plusieurs signes (ou symptômes) dont certains recouvrent à la fois des domaines verbaux et non verbaux. 

    Ex, les capacités langagières bonnes voire excellentes sont parfois précédées d'un retard de parole. L'expression est moins fluide qu'il n'y paraît entre 7 et 10 ans : récit décousu.. Plus tard, cet aspect s'améliore aussi de lui-même. En revanche, si la compréhension d'un texte semble correcte au début de la scolarité, cela se dégrade vers la fin du primaire.


    2° Le SDNV, c'est une déficience développementale qui entraîne des troubles des apprentissages. 

    3° Le SDNV fait partie d'un groupe spécifique de désordres neurologiques supposés liés à un dysfonctionnement de la matière blanche cérébrale (myéline). 


    viewtopic.php?f=13&t=345 viewtopic.php?f=10&t=342 

    Ci-dessous pour approfondir myéline et SDNV: http://www.springerlink.com/content/


    ______________________________________________________________________________

    Qu'est-ce que le SDNV ?

    Principales caractéristiques du SDNV

    La sphère interpersonnelle et sociale : 

    Les enfants souffrant du SDNV démontrent un pauvre jugement social et ont de la difficulté à décoder correctement certains aspects de la communication non verbale (c’est-à-dire : les émotions, le langage corporel ou la gestuelle : froncement des sourcils, intonation de la voix, etc.). Ils ont également de la difficulté à percevoir l'impact de leurs comportements sur les autres. Par conséquent, il arrive très souvent que les enfants présentant un SDNV, agissent d'une façon qui n'est pas appropriée au contexte. Ils ont des maladresses qui nuisent considérablement à l'établissement de relations sociales satisfaisantes, malgré un désir à ce niveau, et qui conduisent au rejet de la part des pairs. Cette difficulté apparaît dans la majorité des cas comme étant la caractéristique la plus handicapante. 


    La sphère non verbale :

    Les enfants ayant un SDNV montrent de faibles habiletés visuo-perceptives (c’est-à-dire : la perception visuelle) et visuo-spatiale (Exemple : décodage des relations visuo-spatiales). Par exemple, ils ont de la difficulté à faire la synthèse des détails essentiels sur une image (il ne s'agit pas seulement d'un trouble visuo-moteur qui s'améliore toujours avec la rééducation mais d'une analyse cérébrale de l'information visuelle non neurotypique *, "trop d'informations tue l'information", ex: une plage bondée n'est qu'une scène visuelle indistincte/surchargée entraînant un malaise important, cela sera pareil pour feuilleter un classeur ou faire des courses au supermarché), à s'orienter dans un nouvel endroit ou à se repérer sur une carte routière. De plus, l'attention visuelle et la mémoire visuelle (ou non verbales) constituent généralement des faiblesses chez eux. Des difficultés à se représenter des images mentales sont aussi fréquemment rencontrées dans le SDNV.

    La synthèse :
    Outre l'importance de l'hémisphère droit dans le traitement de matériel non verbal ou visuel, ce dernier est aussi impliqué dans le traitement « global » d'un ensemble d'informations et ce, tant sur le plan verbal que visuel. De fait, les individus aux prises avec le SDNV ont de la difficulté à extraire le sens et la signification globale d'informations présentées visuellement (Exemple : panneaux de signalisation, tableaux, images de bandes dessinées, expressions faciales) et verbalement (Exemple : comprendre le sens d'un texte ou le message véhiculé dans le discours).


    La sphère exécutive : 

    Les fonctions dites exécutives regroupent des processus impliqués dans la résolution de problèmes et le raisonnement qui nécessitent en général l'élaboration d'un but, sa planification (et son organisation), son exécution et de bonnes capacités de flexibilité mentale (Exemple : capacité de s'adapter à de nouvelles situations). Les enfants qui ont SDNV ont de la difficulté à gérer adéquatement les changements qui surviennent dans leur quotidien, préférant alors s'adonner à des activités plus routinières. Dans la vie de tous les jours, ils disposent de faibles habiletés à organiser efficacement leur horaire ou leur agenda (mauvaise gestion du temps), à gérer les activités qui requièrent plusieurs étapes de planification (Exemple : préparer leur sac d'école (ne savent pas quoi y mettre), ne savent pas par où commencer dans la réalisation des devoirs, etc.). 


    La sphère motrice : 

    Dans le profil du SDNV, on retrouve également un trouble de la coordination motrice des muscles et de membres du corps (Exemple : des bras, des poignets, des doigts, des jambes, etc.), ce qui nuit à la programmation et à l'enchaînement d'une séquence de mouvements. Ce trouble moteur implique également un problème d'intégration de l'information visuo-spatiale avec la séquence motrice. En conséquence, les gestes et les mouvements du corps ne sont pas toujours appropriés au contexte. La dextérité manuelle et l'équilibre sont aussi touchés, ce qui affecte la réalisation de plusieurs activités quotidiennes et de loisirs (Exemple : natation, bicyclette, dessiner, faire un casse-tête, utiliser des instruments de mesure comme une règle, un rapporteur d'angles ou un compas etc.). 

    Majorité des éléments extraits d'AQETA (site québécois sur les troubles d'apprentissage très riche) et d'une description en images de "ce que voit l'enfant SDNV", site européen.

    Commentaire Forendys : soulignons que la "sphère motrice" du SDNV correspond au terme 
    "dyspraxie motrice" souvent utilisé au Québec; celle-ci résume correctement l'aspect moteur du SDNV. Cependant elle revient à ajouter une étiquette supplémentaire à un aspect... par ailleurs déjà contenu dans la description du SDNV. Cela fait peur aux parents dont l'enfant est diagnostiqué SDNV + DYSQUELQUE CHOSE mais qu'ils se rassurent, en réalité "il n'y a pas un "dys" en plus"... Après tout, l'enfant SDNV étant toujours dyscalculique... on peut aussi rajouter SDNV + DYSPRAXIE + Dyscalculie... Voire + DYSLEXIE. On ne le dit pas assez mais pour "la lecture : début laborieux, puis plus rapide ; IANV à dvp normal : 5 « -6 ans incapacités linguistiques ; IANV tardives : 7 ans toujours incapacité dans les perceptions visuo-spatiales" perturbant l'approche de la lecture... Quand le SDNV est sévère et si la méthode d'apprentissage est inadéquate, le diagnostic faux de dyslexie va même entraîner un plus grand retard à cause d'une remédiation inadaptée... sauf que l'enfant SDNV finit toujours par rattraper spectaculairement ... et cela n'a rien à voir avec une méthode miracle de rééducation !

    Voilà comment l'utilisation excessive du terme "dys" entraîne confusion ... et panique chez les parents car ils ont l'impression d'une superposition de handicaps toutefois le diagnostic de SDNV suffit amplement ! Il n'est pas sûr que certains professionnels se satisfassent d'ailleurs d'une telle généralisation des mots "dys"... Nombre d'entre eux font très attention à ne pas utiliser ces termes "dys" dans la description du SDNV. Cela dans le but de bien différencier les définitions et les causes supposées. Un trouble d'acquisition de la lecture doit-il être toujours nommé dyslexie ? Les troubles praxiques reconnus par le neurologue sont-ils les mêmes que ceux reconnus dans une autre discipline ? La dyspraxie du prématuré peut-elle être comparée à la dyspraxie développementale ? La dyscalculie doit-elle correspondre à un déficit précis ou bien englober tous les troubles de l'apprentissage en mathématique : difficultés d'orientation des chiffres, calcul, raisonnement logique ? A partir de combien de "dys associés" chez un même enfant au QI global dans la norme, peut-on se poser certaines questions légitimes quant à l'hypothèse d'un dysfonctionnement plus "général" ? Les "dys" ont chacun une définition précise. Circonscrite à un trouble, celle-ci ne peut être extrapolée. Le symptôme ne fait pas nécessairement la "maladie".
     
    ________________________________________________________________________________________

     

    Dans les colonnes de Forendys, sont cités principalement les sources anglophones. Pourtant, la recherche sur le SDNV, est tout aussi importante versus pays hispaniques. Le CHILI par ex, a produit un excellent document sur la souffrance de l'enfant SDNV à l'école. En Espagne, les revues cliniques publient régulièrement des travaux sur le sujet, les pédiatres sont sensibilisés au syndrome.

    Ci-dessous, un document intéressant : 

    http://www.psyncron.com/ca/docs/fronteras.pdf

    lire plus particulièrement la table VIII pour mieux connaître les caractéristique du SDNV.

    Rappelons que le SDNV (qui se traduit par TANV côté hispanique) se caractérise essentiellement par des difficultés à traiter l'information non verbale : ton de la voix, expressions du visage, langage corporel. C'est paradoxalement cet aspect qui est reconnu le plus tardivement chez l'enfant SDNV. Parents, enseignants etc., tout le monde se focalise sur les troubles d'apprentissages engendrés par ce syndrome. Le pire dans un cas de SDNV, serait sans doute de se focaliser sur l'aspect moteur. Le développement moteur peut être retardé, la motricité fine altérée mais répétons-le encore, si cela paraît très gênant quand l'enfant est à la maternelle, cela deviendra le cadet de vos soucis lorsque votre enfant aura 10 ou 15 ans !


    Si vous lisez l'espagnol, n'hésitez pas à vous procurer 
    Neuropsicología de los trastornos del aprendizaje 
    Par Alfredo Ardila,Mónica Rosselli,Esmeralda Matute Villaseñor


    Quelques extraits disponibles en ligne sur le SDNV (page 71), 
    et juste après il y a un chapitre sur la dyspraxie :

    http://books.google.fr/books?hl=fr&lr=& ... &q&f=false

     

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :